Les étiquettes énergétiques DPE
L'étiquette énergétique en immobilier ne déroutera pas le consommateur habitué à la voir figurer depuis longtemps une étiquette énergie sur les appareils ménagers ainsi que sur les automobiles en déterminant un bonus ou un malus écologique.
L'étiquette est partagée en deux sections distinctes, la première section concerne la performance énergétique du bâtiment et indique la quantité d'énergie qu'il est censé consommer ; la seconde section indique la quantité de gaz à effet de serre rejetée par les éléments de chauffage, de climatisation et de production d'eau chaude sanitaire.
Bien qu'indépendantes, les deux sections sont liées puisqu'un bâtiment performant aura besoin de peu d'énergie et donc rejettera peu de polluants ; toutefois un système de chauffage vétuste pourra être qualifié de polluant alors que le bâtiment est performant en isolation.
Les deux sections sont elles-mêmes divisées en 7 classes baptisées de A à G. Comme sur un réfrigérateur, la classe A est la plus performante et les autres classes sont rangées en ordre alphabétique jusqu'à la lettre G qui montre un bilan énergétique déplorable ou une forte émission de polluants. La première section est celle relative à la consommation énergétique, les couleurs choisies d'après les classes permettent au premier coup d'Å“il d'avoir une idée de la consommation en énergie pour chauffer, refroidir et produire l'eau chaude du bien immobilier. La consommation se mesure en kWhEP/m².an (kilowattheures équivalent pétrole par mètre carré et par an).
Quelles sont les classes du DPE ?
Les classes A à C sont imprimées en vert mais de plus en plus estompé à mesure que la consommation augmente. En vert, tout est clair, le bâtiment est peu énergivore de 50 à 150 kWhEP/m².an. En jaune puis en orange, une alerte s'annonce de plus en plus grave car le bâtiment est gourmand en énergie (de 151 à 450 kWhEP/m².an) jusqu'au symbole en rouge, celui de la lettre G qui annonce un danger imminent pour le portefeuille.
Moins importantes pour le pouvoir d'achat mais à effet plus durable, les informations de la section relative au rejet de CO2 reprennent un ordre de classement identique de A à G (mais sans les couleurs) et les mesurent en kg éqCO2/m².an (kilogramme équivalent CO2 par mètre carré et par an) ; A étant la plus faible classe d'émission de gaz à effet de serre et G la plus forte.