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Publié par Claude, le 05/02/2012 à 18:47

energie 2011

Energie et logement : le bilan 2011

Le réchauffement climatique confirmé
D’après l’étude publiée dans la Lettre du Grenelle de l’Environnement, en France comme ailleurs dans le monde, la température croît régulièrement et la dernière décennie présente un écart de température largement positif par rapport à la moyenne. 

Au niveau mondial, quinze des seize années les plus chaudes depuis 1900 ont eu lieu durant les seize dernières années entre 1995 et 2010.

La principale cause du réchauffement climatique reste l’émission de GES (Gaz à Effet de Serre) provenant de la combustion des énergies fossiles.

La volonté européenne saluée

En 2009, un habitant de l’Union Européenne a baissé de 17 % en moyenne son niveau d’émission de GES ; et un Français en émet beaucoup moins qu’un habitant des autres pays européens et trois fois moins qu’un habitant des Etats-Unis.
 
Le recours aux énergies renouvelables

Entre 1973 et 2010, la structure de la consommation en énergie a fortement évolué. Le charbon qui représentait 15% de la consommation de l’époque n’en représente plus que 4% en données corrigées et même le précieux pétrole a vu son usage divisé par plus de deux en passant de 68 % des énergies consommées à 31 %.
Ne nous réjouissons pas trop vite car dans le même temps, une autre énergie fossile, le gaz naturel voyait sa consommation plus que doublée passant de 7% à 15%.

Le secteur de l’immobilier résidentiel et tertiaire est resté quasiment constant dans la part de la consommation en énergie. Il n’a fait que diversifier ses sources d’énergie en privilégiant le gaz plutôt que le fuel et l’électricité par rapport à toutes les autres sources d’énergie. De ce fait, alors que la consommation de gaz était multipliée par deux, celle d’électricité était multipliée par dix.    

Quoique pour modérer ces chiffres, il faut signaler l’essor considérable des pompes à chaleur qui si elles consomment de l’électricité comptabilisée ici, ont un rendement nettement supérieur aux chauffages électriques.

C’st le secteur des transports qui reste le plus énergivore puisque si l’industrie a diminué ses consommations (de 36 % à 22 %) et que l’immobilier résidentiel-tertiaire reste quasiment stable (42 % à 43 %) malgré l’augmentation du parc, le secteur des transports consomme de plus en plus de 19 % à 31 % et reste le plus gros producteur de GES.

De quoi s’inquiéter ?
Un choc pétrolier ou LA CRISE PETROLIERE (majuscules obligatoires !) est inquiétant puisque si en 1970, la France produisait un tiers de sa consommation, en 2010, elle est totalement dépendante en gaz (98 % du gaz importé) et si nous avons devant nous 13 ans d’exploitation de nos propres ressources pétrolières, la quantité extraite en 13 ans ne suffirait pas à 2 mois de notre consommation actuelle.


 



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